vendredi, mai 18, 2007

Arrivée à Saint-Jean Pied-de-Port



Le jour du départ, je n'étais pas aussi heureux que je l'aurais souhaité. Dans le train je regardais mélancoliquement la campagne, ni euphorique, ni pressé, juste un peu anxieux de nos futures aventures. Un affolement cardiaquem'avait réveillé pendant la nuit, j'espèrais que ce ganre d'angoisse disparaitrait pendant deux mois.

L'idée de dormir dans les refuges me fait peur. Je sais que me réveillerais pendant la nuit, car j'ai le sommeil léger et il est impossible de ne croiser que des dormeurs silencieux. Surtout, je redoute les jeunes retraités trop affables, visiteurs de pyramides à leurs heures, je crains qu'ils m'emmerdent plus que la mesure. Où trouverai-je à me réfugier, quand commencera le conte de leur exploit ? Non, je préfère mille fois me retrouver cerné de chrétiens Évangéliste plutôt que d'étouffer au milieu de petits vieux trop joviaux.Déjà, lors de la réunion de préparation au milieu des cacochyme, il a fallu que je m'éclipse avant la fin car je n'en pouvais plus de leurs palabres.

Qu'à cela ne tienne ! La marche à pied me libérera. Et même s'il pleut, je suis sûr de me ressourcer dans la nature. On annonce dans le journal qu'il fera mauvais temps demain. Parfait ! Sans doute serons-nous un peu plus seuls sur les routes.

Le soir je mange une pomme et un yaourt.